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ITALIE ILE D'ELBE

par BEAL MICHELE

publié dans RANDONNEE , ILES , ITALIE ELBE , EUROPE ITALIE

L’ÎLE D’ELBE

Si, à WATERLOO, NAPOLEON au faîte de sa gloire

Avait remporté, comme il l’espérait une dernière victoire

ELBE, telle la CORSE sa mitoyenne

Serait une île française et non italienne!

Les anglais l’avaient eux aussi convoitée

Cette petite terre peuplée dès l’antiquité!

Où se sont succédés étrusques; romains, pisans

Médicéens, avant qu’elle fut la propriété des toscans

Elle est aujourd’hui très peu habitée (30000 habitants)

Mais se retrouve chaque été surpeuplée (150000habitants)

Y cohabitent alors: italiens, corses (peu d’autres français!)

Mais beaucoup d’allemands, autrichiens, suisses, hollandais

Loin de ces envahissantes et bruyantes hordes touristiques estivales

C’est en avril que nous y sommes venus après les fêtes pascales

750km nous furent nécessaires pour atteindre PIOMBINO

Port italien d’où l’on embarque pour PORTOFERRAIO

En chemin escale à PISE et sa tour penchée

Qu’ils ont réussi à stabiliser sans la redresser

De peur que les touristes soient désintéressés

Et refusent de débourser 15€ pour y monter!

Dès l’accostage sur cette ile

Où l’empereur est parti en exil

Nous avons pensé qu’il avait eu raison

Tant nous fûmes séduits par notre 1° impression

Forts dominants le port de notre escale

Maisons ocres et roses de « la capitale »

Mer turquoise, côtes déchiquetées dominées

Par des montagnes verdoyantes de toute beauté

Au sud, à LACONA au camping TALLINUCCI

Nous avons trouvé ce qui, pour moi est le paradis

Une place contre la mer pour passer d’agréables nuits

Bercés par le bruit des vaguelettes au doux clapotis

Pendant 10 journées, nous avons arpenté

les sentiers difficiles à trouver, mal balisés

Parfois embroussaillés, souvent raides et empierrés

De crêtes en crêtes, dans le maquis ou les châtaigniers

Mais partout c’est une débauche de couleurs

Le jaune des genêts, le blanc des anémones, des asphodèles, le bleu des lupins, des lavandes, le rose des cistes, des cyclamens et de tant et tant d’autres superbes fleurs aux douces senteurs

Et de partout au nord, au sud, à l’ouest, à l’est il y a la mer

Aux eaux turquoises avec ses plages désertées

Il y a sur ELBE 147km de côtes déchiquetées

Ces presqu’îles semblant accentuer la surface de la terre

Séduits, nous fûmes aussi par les villages

Villages aux rues étroites d’un autre âge

Entassés, accrochés, colorés

Mais souvent déshabités

Je n’imaginais pas que sur une si petite île

Il pouvait y avoir tant de hameaux, tant de petites villes

Il est vrai que naguère, les mines de fer étaient prospères

Et que de leur agriculture et de leur pêche, ils étaient fiers

Mais beaucoup ont quitté ELBE, sont partis d’ici

Quelques « vieux » pêcheurs sont restés au pays

Enchantés peut-être que les touristes viennent visiter

Tout le patrimoine architectural et rural que les anciens ont laissé

Partout, nous avons trouvé un accueil charmant

Nous n’avons eu aucun problème d’approvisionnement

Les gélatérias, les restaurants sont ouverts également

Et, sur les routes, il n’y a pas foule, on roule tranquillement

NAPOLEON l’avait compris, ici il fait bon rester

Il y a plein de recoins, de criques à visiter

Alors, si pour vos congés, vous n’avez pas d’idées

Faites comme nous, venez sur ELBE vous ressourcer!

Michèle BEAL avril 2010

LES ÎLIENS

Ils étaient pêcheurs

D’autres étaient mineurs,

Ils naviguaient sur la mer

D’autres cultivaient la terre

Ils vivaient dans des maisons colorées

Les unes dans les autres imbriquées

Dans des ruelles ombragées, escarpées,

Etroites et resserrées pour se protéger

Bien avant les italiens ou les toscans

Par les étrusques ou les pisans

Les plans en avaient été tracés

Et presque jamais modifiés

Le moindre petit village

Organisait des pèlerinages

Ils en restent des sentiers empierrés

Menant à des chapelles bien cachées

Les montagnes avaient été déboisées

Et cultivées sur des terrasses escarpées

L’été, aux moissons on récoltait le bon grain

Et nuit et jour les moulins tournaient à plein

Les olives, le lait, le vin, les pâtes, le fromage

Les chèvres, les brebis, les bêtes sauvages

Les poissons, le bon pain…c’était le quotidien

De ces solides gaillards, des ces îliens italiens

Ils s’en sont allés travailler dans les mines

Ont délaissé leurs fermes pour de tristes usines

Leurs chemins, leurs anciens moulins sont abandonnés

Puis la pêche a été règlementée, les mines ont fermé

Alors ils s’en sont allés travailler sur le continent

A leur place sont venus les touristes, des allemands

Et ces mineurs, ces pêcheurs, ces travailleurs

Reviennent sur ELBE pour y être serveur

Une chance de survie

Pour ce petit pays

Qui a bien failli mourir

Et où il fait si bon vivre

Michèle BEAL avril 2010

ITALIE ILE D'ELBE
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