L’Île MAURICE

Par une nuit d’hiver, je suis partie

De l’aéroport SAINT EXUPERY

Et je me suis retrouvée en été

Dans une mystérieuse contrée

Mais quel est donc ce vert pays

Où l’on croise des indiennes en sari

Des créoles en jean et des musulmanes voilées

Et où l’on ne se sent nullement étranger

Puisque la langue parlée est le français ?

Même si les formalités sont en anglais

Cette île lointaine de l’océan indien,

C’est MAURICE et l’on s’y sent bien

L’eau de la mer change de couleur

Au fil des jours, au fil des heures

Passant du turquoise au vert gris

Comme le ciel apportant la pluie

Mais ce « gris » n’est que passager

Ici tout est gai, contrasté et coloré

Comme les fleurs aux multiples odeurs

Donnant à ce pays d’étonnantes saveurs

Comme ces locales spécifiques cultures

Modifiant une florissante et déjà riche nature

Je veux parler des champs de canne à sucre, de thé

Des bananiers, des ananas, des manguiers, des caféiers

Mais avant, ici, il n’y avait rien de tout ceci

Dodos et araks peuplaient les forêts de ce pays

Il y a mille ans on ne rencontrait aucun habitant

Les arabes ont noté l’existence de cette île d’argent

Puis, au XVI° siècle les portugais sont venus en visiteurs

Et les hollandais avec « leurs graines » furent colonisateurs

C’est au XVIII°siècle, que les français en sont devenus possesseurs

Achetant les terres et les esclaves ils en furent les maîtres et dominateurs

Ils ont apporté ici langue, coutumes et « code » et ont gouverné cent années

Suivis par les anglais qui durent se séparer des esclaves enfin libérés

Ces « transplantés africains » étant devenus petits propriétaires

On fit appel à des coolies, ces engagés indiens volontaires

Qu’étais je venue chercher ici ?

Le soleil en hiver, c’est réussi !

La mer chaude, et là pas de souci !

Pour le reste, je n’avais aucun à priori

N’ayant aucune information sur ce pays

Mais ma semaine fût superbement remplie

J’ai, grâce à des taxis, vu

Ce que je n’avais pas prévu

Le sud avec le temple sacré

De sauvages massifs forestiers

Un volcan, qui depuis longtemps n’a plus craché

Des cascades puissantes tout au long de l’année

A l’ouest, j’ai vu l’île aux cerfs…un peu touristique

Mais la cascade d’eau douce est vraiment magique

Grâce aux bus bon marché du pays,

Je me suis imprégnée de la vie des gens d’ici

Où créoles, chinois, hindous, musulmans

Vivent en harmonie, sans croisement

Leur seul lien commun

Etant d’être mauriciens

J’ai vu PORT LOUIS, la capitale

Et GOODLANDS, une petite cité locale

J’ai vu églises, temples et mosquées

Dans différents quartiers animés

Et puis, j’ai nagé dans le chaud et calme océan

On peut y rester des heures sans que ce soit lassant

J’ai vu des coraux, des poissons multicolores

Et de superbes fleurs aux somptueuses couleurs

Dont je tairai les noms de peur de vous lasser

…et parce que je les ai oublié !

C’était un club NOUVELLES FRONTIERES à l’ambiance conviviale

Au nord de l’île au MARINA où l’on peut faire des rencontres amicales

J’eus la chance d’avoir une chambre sur l’océan pour un bon prix

Alors que « celles » qui donnaient côté jardin avaient du bruit

Je laisse à regret cette mer turquoise, pour rentrer

Pour un long vol de nuit de nuit dans ma grise contrée

J’ai rencontré ici des touristes qui venaient pour la X° fois

Alors, je me dis pourquoi pas vous, pourquoi pas moi ?

Michèle BEAL 02/02/2011

afrique ile maurice